DE MINUIT À SEPT HEURES

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Maurice LEBLANC

Editions L’apprentie – 2020
POLICIER/THRILLER

Quatrième de couverture :

Issue d’une famille bourgeoise, Nelly-Rose vit dans l’illusion d’une fortune cachée. En quête d’indépendance et investie dans son travail, elle refuse le mariage qu’on voudront lui imposer. Lorsqu’elle promet l’impensable, elle est entraînée dans une course poursuite au cœur de la nuit.

Dans un décor des années 1920, la mondanité parisienne rencontre le banditisme russe dans un savant mélange d’intrigues policières et d’histoire sentimentale.

L’heure tourne, De minuit à sept heures vous attend !


Jusqu’où seriez-vous prêts à aller pour une cause que vous estimez juste et qui vous tiens à cœur ? Quel prix accepteriez-vous ?

« Beau geste d’une jeune fille française en faveur d’une loterie ouverte au profit de la Maison des laboratoires. Elle est prête à donner tout ce qu’on lui demandera à la personne qui s’inscrira pour cinq millions. »

Homme cupide et d’un certain âge, Baratof pense que son argent salement acquis peut tout acheter, même la vertue de la jeunesse. Sur un malentendu, un mauvais concours de circonstances, et un sens de la malhonnêteté sur-développé, le russe va tenter de s’approprier une jeune rose d’une vingtaine d’année en répondant à sa demande maladroitement formulée.

Mais c’est sans compter sur Gérard, dandy voleur et charmeur (Leblanc est resté dans ses acquis avec son personnage fétiche) qui s’il n’a pas le respect des lois et des propriétés, ne supporte pas l’indélicatesse, le manque de respect et la duplicité de ses pairs. Si une cause à besoin d’être défendue pour le bien morale, il sera présent. Et qui mieux que Nelly-Rose, l’innocente, en aurait besoin? Des sentiments nouveaux assaillent notre compagnon, avec la volonté de conquérir la belle demoiselle, et non de simplement la séduire.

Sur fond de policier où l’honneur d’une jeune femme est en jeux, sa ruine financière à venir et les secrets de famille, ce ne sera pas de tout repos ! Si l’intrigue policière aura un peu de mal à démarrer, nous prenons un malin plaisir à lire le parlé de 1930, la vie telle qu’elle était à cette époque. Les bals, l’insouciance des fêtes, les hommes en costumes. Un ravissement ! De plus les personnages sont attachants, on a un petit pincement au cœur à fermer les pages du livre …
L’épilogue est bien mené, parfaitement apporté par l’enchaînement des évènements, ce qui conclut avec bonhommie cette aventure haute en couleur.

★★★★

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