LA COMTESSE DE CAGLIOSTRO

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Maurice LEBLANC

Editions Livre de poche – 2016
POLICIER

Quatrième de couverture :

C’est ici la première aventure d’Arsène Lupin, et sans doute eût-elle été publiée avant les autres s’il ne s’y était maintes fois et résolument opposé.
« Non, disait-il, entre la Comtesse de Cagliostro et moi, tout n’est pas réglé. Attendons. »
L’attente dura plus qu’il ne le prévoyait. Un quart de siècle se passa avant le règlement définitif. Et c’est aujourd’hui seulement qu’il est permis de raconter ce que fut l’effroyable duel d’amour qui mit aux prises un enfant de vingt ans et la fille de Cagliostro.


L’une des toute premières aventures d’Arsène Lupin, encore nommé Raoul d’Andrésy. Nous sommes à une époque innocente où le jeune garçon de dix-huit ans ne s’est pas encore tourné vers la voie du grand banditisme. Il se contente d’être un amoureux transit profitant de ses talents pour venir en douce voler de tendres moments à sa belle.

Très vite, il m’a profondément déplu. Quel gentleman va éconduire la femme qu’il a demandé en mariage car il est tombé sous le charme d’une femme encore plus belle bien qu’il ne l’a connaisse pas? Le physique est donc si important à ses yeux? Remarquez cela peut paraître logique puisqu’il va devenir un maître cambrioleur de richesses et de merveilles. Malgré tout, sérieusement, c’est très vil et bas.

Tandis qu’il découvre un plan machiavélique ayant pour but un assassinat, d’Andrésy prend connaissance d’un mystérieux trésor enfoui et recherché depuis des siècles. Sans nécessairement vouloir s’approprier le magot, la résolution d’une énigme est excitante. Encore plus quand il comprend qu’il doit sauver la belle comtesse de Cagliostro pour tenter d’en découvrir un peu plus.

Commence un amour fou et ravageur entre les deux une fois en sécurité. La quête de la vérité permettra à Raoul de découvrir ce qui l’anime intimement, ce qu’il veut faire de sa vie, comment le faire, mais surtout à se méfier des ennemis qui se cachent sous un masque de beauté parfaite. Il fera de nombreuses erreurs sont il apprendra énormément, faisant de lui un homme averti. Et s’il y a une chose qu’il déteste et qui se trouve ici à son paroxysme, c’est son dégoût de la mort. Il ne tuera point et ne supporte pas le crime sanglant.

Histoire que j’ai trouvé très brouillonne, confuse. Difficile de m’y accrocher, de comprendre, d’y croire. En particulier le mythe de la Cagliostro qui n’est pas extraordinaire, et le futur Lupin naïf et un tantinet benêt. L’épilogue, expédié en coup de vent genre « on s’en fiche ».

Lecture mitigée donc. Très bon livre sur la construction, l’origine d’Arsène Lupin, mais une histoire qui ne m’a pas emballé outre mesure.

★★★★★

 

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